Moscou, 1953. La retransmission d’un concerto de Mozart vient de s’achever à la radio, lorsque le directeur reçoit un appel du Kremlin ; Staline en personne réclame un enregistrement de ce concert. Problème: aucun enregistrement n’a été fait. Il faut donc rejouer le concert. L’orchestre est d’accord mais la soliste refuse. Moyennant une forte somme d’argent, elle finit par accepter mais joint au disque d’enregistrement une note dans laquelle elle accuse Staline d’être un bourreau. Staline reçoit le disque, l’écoute, lit le mot et succombe à une attaque. Le comité du parti est alors partagé entre le désir d’en finir et l’obligation de sauver le camarade Staline.
A travers un épisode mineur de l’Histoire – ce problème lié à l’enregistrement du concert – cette bande dessinée nous permet de voir l’atmosphère délétère de l’URSS de Staline. La suite qui revient sur le comportement du comité face au malaise du dictateur ne fait alors que confirmer cette impression d’enfermement, de stupidité, d’avidité et de peur qui règne dans l’entourage de Staline. Instructif et plaisante à lire, cette bande dessinée aura une suite, même si ce tome se suffit presqu’à lui-même.
Bien aimé celle-ci…Effectivement la Bd se suffit à elle-même mais je suis curieux de voir la suite.
J’aimeJ’aime