La Nef des Fous (tome 8) de Turf

Le royaume de Clément XVII et la bonne vieille ville d’Eauxfolles semblent avoir enfin retrouver le calme et la tranquillité qui sied à leur Roi. Malgré quelques menus problèmes, comme cette faille qui menace le château royal, ce dernier coule des jours paisibles entre siestes quotidiennes et bains moussants en compagnie d’Igor. Mais la Reine ne l’entend pas de cette oreille et compte bien redonner au château son faste d’antan. Elle décide donc d’organiser un gala de magie pour récolter des fonds pour réparer le château (le royaume est à sec et les sujets du Roi déjà suffisamment écrasés d’impôts) et au passage trouver un prétendant pour Ophélie, la fille de Clément XVII. L’idée semble ingénieuse, jusqu’au moment où la Reine disparaît pendant le spectacle de magie. Tous les regards sur portent sur le magicien, Hidinou. Le sergent Bonvoisin, aidé de Baltimore décide de mener l’enquête pour retrouver la Reine.

On croyait la série La Nef des Fous terminée avec le 7e tome, intitulé Terminus. Il n’en est rien puisque Turf a décidé de reprendre certains de ses personnages et le décor d’Eauxfolles pour poursuivre l’aventure, pour une nouvelle saison en quelque sorte et vraisemblablement pour trois tomes (le tome 9 est prévu pour 2018).

Que dire ? On retrouve avec plaisir le visuel de la série, mais on ne se départit pas d’un sentiment de redite, comme si tout avait été déjà fait et que l’auteur se contentait à présent de faire vivre/durer ses personnages dans une fantasmagorie passée. C’est agréable, il ne faut pas le nier, mais passé le temps de la nostalgie pour cette époque pendant laquelle on découvrait La Nef, force est d’admettre qu’elle ne nous fait plus le même effet si elle ne permet pas d’apporter quelque chose d’original.

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