True Detective (saison 4) d’Issa López

Dans la petite ville d’Ennis, dans l’Alaska, une équipe de scientifiques vit recluse dans une base de recherche possédée par l’entreprise Tsalal. Leur seul contact avec la population locale réside dans les livraisons qui leur sont apportées régulièrement.

C’est lors de l’une de ces livraisons que l’alerte va être donnée. En fait, d’après les premières constations, l’équipe semble s’être volatilisée dans la précipitation hors de la station. Ne sont retrouvés sur place que quelques affaires et la moitié d’une langue.

Compte tenu des conditions climatiques, des secours sont dépêchés sur place pour retrouver les membres de l’équipe. Ce qui est le cas quelques jours plus tard lorsque leurs corps entièrement nus sont découverts dans la glace. Liz Danvers (Jodie Foster), cheffe de la police locale prend en charge cette enquête.

Quatrième saison de True Detective après l’oubliable troisième saison. Annoncée comme la saison qui allait renouer avec l’excellence de la première, on était intrigués et pour tout dire impatient.

On a tenu deux épisodes, et encore on s’est forcé à regarder le deuxième pour ne pas donner l’impression de condamner la série sans lui donner sa chance mais tout dans le premier épisode était rédhibitoire. La scène de sexe avec la femme native — navrant. Le comportement du personnage de Jodie Foster — navrant. L’enquête qui débute — navrant également. Et ce qui m’a le plus insupportée, au-delà de la vulgarité de nombreuses scènes, notamment celles de féminisme brutal (et crétin), c’est ce côté tape-à-l’œil de la réalisation.

Tout est fait pour en rajouter des caisses comme si scénaristes et réalisateurs se croyaient obligés d’en rajouter à max dans l’horreur et le glauque pour tenir le spectateur. Je n’ai plus personnellement de patience avec ce genre d’écriture et de mise en scène qui masque très mal leur médiocrité derrière des scènes supposées impressionnantes. Cette quatrième saison de True Detective n’est pas impressionnante, elle est juste « bête et méchante », à l’image de ce tas de cadavres gelés, particulièrement indécent. Et cela m’attriste de voir Jodie Foster dans cette production, elle mérite mieux.

Ajout du Boggan : finalement, j’ai pour ma part fini de regarder la série en profitant d’un voyage. Une fois l’énervement tape-à-l’œil des premiers épisodes passé, la série se pose un peu (mais un peu seulement) et cherche à déployer son histoire. Le résultat est vraiment moyen, et c’est dommage, car le setting est vraiment intéressant, mais il y a un problème d’écriture majeur dans cette série. Un beau gâchis.

Laisser un commentaire