Galilée, le mécano, théâtre de la Reine Blanche

Sous la forme d’une conférence théâtralisée, le comédien Jean Alibert décrit ce que fut la révolution de Galilée. Comment ce dernier s’est inscrit dans les pas de ces illustres prédécesseurs comme Copernic, comment il a construit les outils lui permettant de mener à bien ses travaux comme la lunette astronomique, comment il a été reconnu et estimé parmi les scientifiques de son époque devenant presque un idole pour un grand nombre d’étudiants, comment il a fini par déplaire, à l’Eglise notamment qui lui a alors demandé  de se rétracter, ce qu’il a fait pour éviter le bûcher mais sans pour autant renier ses travaux et les arrêter.

Pour voir la bande annonce, c’est ici sur viméo.
Les textes sont de Marco Paolini, de Francesco Niccolini et de Michela Sigori, la mise en scène de Gloria Paris et sur scène Jean Alibert est l’unique voix qui raconte la vie extraordinaire de Galilée. La pièce semble s’inspirer (mais peut-être ce n’est pas voulu) des spectacles d’Alexandre Astier comme l’exo-conférence par exemple. Sur scène, donc, un seul acteur qui raconte la vie de Galilée, et quelques accessoires et effets visuels qui ont peu d’intérêt en soi, mise à part peut-être les extraits des traités écrits par Galilée.
Le sujet est passionnant et documenté avec sérieux. Par contre le jeu de l’acteur (multipliant les analogies parfois très familières, poussant sa voie dans les aigus) et une mise en scène très aguicheuse, prétendument inspirés de la comedia de’ll arte, ont fini par avoir raison de notre enthousiasme.
Dommage, le sujet était pourtant passionnant.

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